Cette histoire se déroule aux Etats-Unis, un homme a avoué avoir acheté une carte Dracaufeu avec les fonds du prêt COVID-19.
La pandémie qui a frappé le monde entier au début des années 2020 a mis à genoux de nombreuses personnes et leurs entreprises. Sur le plan économique, la situation a été très difficile pour les petites et grandes entreprises, et les gouvernements ont essayé, d’une manière ou d’une autre, de les soutenir. Les États-Unis d’Amérique n’ont pas fait exception. Le montant alloué aux entrepreneurs qui en ont fait la demande était de 200 milliards de dollars, à répartir dans tout le pays.
Vinath Oudomsine, un citoyen géorgien de 31 ans, n’a pas perdu de temps. Il a exigé un moyen de subsistance pour lui-même, son entreprise et sa douzaine d’employés afin de ne pas avoir à déclarer faillite pendant le lock-out. Il réussit à obtenir une tranche de 85 000 dollars pour pouvoir redonner vie à son entreprise.
Le rebondissement de l’intrigue
Il n’y a pas de société, pas d’employés, pas d’entreprise propre mise en place. Vinath a créé une société fictive pour prendre le bonus et le dépenser principalement dans un de ses rêves interdits. La carte en question est un Dracaufeu de la série de base avec une valeur de 9,5/10 (ce qui, traduit, signifie presque en parfait état malgré ses 20 ans et plus). Son coût semble avoir été d’environ 57 789,00 $, un chiffre “modéré” compte tenu d’autres prix disséminés sur Internet, comme ce Kangourex.
On ne sait pas si les autorités fiscales américaines enquêtaient déjà sur cette affaire ou si c’était de leur plein gré, mais le collectionneur n’a avoué qu’en 2022. La carte incriminée a été saisie, il devra rembourser la prime qu’il a obtenue pendant la pandémie, payer 10 000 dollars d’amende supplémentaires et purger au moins trois ans de prison, plus trois autres en probation. Le tout est documenté sur le site officiel du ministère américain de la Justice.
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